Hé oui, comme le vin, qui droit à son beaujolais nouveau, voici la "Boubou nouvelle".
J'avoue je me fais un peu mousser, mais bon dans la vie il faut ce qu'il faut.
Et en Boubou qui se respecte, j'ai beaucoup réfléchie sur le thème de
ce nouveau post:
Vais-je parler de mes amoures? (trop bateau et surtout: vous savez déjà tout);
de ma magnifique journée? (pas très passionnant); de mes nouvelles
envies de meutre sur mes voisins du dessus (c'est pas politiquement
correct).
Mais là, une idée sublime m’envahie: ma 1ère poussée d'urticaire!!!
Cette idée m'est apparue comme un bus que l'on se prend en
pleine face:
ON NE PARLE PAS ASSEZ SOUVENT DE L'URTICAIRE.
Réfléchissez un peu, Est-ce que PPDA en parle au journal de 20h?
NON.
Le "Canard enchaîné" fait-il des enquêtes ou des dossiers sur ce sujet
épineux?
NON.
Alors moi, Boubou, je prend le risque de m'étendre sur cette calamité
dermatologique!!! Ce sera ma nouvelle croisade, je serais la
défenderesse de tous les opprimés du grattage en tout genre!!!
OUI, mes amis allergiques à la fraise, aux pommes, aux kiwi!
OUI, je serais votre Martine Aubry, votre José Bové, le Nelson Mandela de vous tous les oubliés de la société!!!
Alors voilà : tout à commencé un samedi soir quand en allant aux toilettes
pour la 25ème fois de la soirée (petite vessie et grosse buveuse de
bière), je me suis aperçue en me caressant le dos que j’avais de petits
boutons. (Il faut vous expliquer que j’ai le mérite d’avoir une peau
extrêmement douce et que de ce fait j’adore me caresser le dos et les
épaules.)
Donc « ô rage, ô désespoir » des boutons ; après cette
surprenante découverte les choses ne sont plus très claire, je me
souviens juste m’être réveillée dans mon lit auprès de 2 jeunes
garçons (je précise que cette poussée d'urticaire date de plusieurs années)….
Le lendemain, c’est le choc, les boutons ont atteint mes bras, mes si
jolis bras, réputés pour leur force digne d’un bébé de 2 mois
ressemblent maintenant à un poulet que l’on vient juste de plumer.
A cet instant la détresse se lit dans mes yeux, mais que faire ?
Hurler, pleurer, s’arracher les cheveux prévenir la police ?
Vont-ils mener une enquête dans les règles de l’art ?
N’ayant pas une entière confiance envers la droiture des forces de
polices pour des cas d’une extrême urgence, comme celui-ci, je décide
donc de téléphoner à ma Maman. En bonne mère, elle s’inquiète de mon
sort et me somme de prendre RDV avec le docteur pour le lendemain.
Mais d’ici là que faire?
Qui sait, si j’attend trop longtemps je risque peut
être de me transformer en volaille ?
En fait, non, la transformation n’a pas eu lieu.
Mais encore « ô rage, ô désespoir », le médecin ne comprend pas cette
poussée de boutons qui envahie tout mon corps, il cherche dans ces
livres et commence à me parler de Toxoplasmose, d’Hépatite et même de
Syphilis et me prescrit tout un tas d’examens sanguins.
Les résultats des examens arrivent, le stress m'envahi...
C'est bon, je vais payer pour mes nuits de débauche, je sens que la facture vas être salée.
Finalement, les plus grands experts de la médecine mondiale ont analysé mon sang (si, si, je vous jure, j'en suis persuadée) mais ils n'ont rien trouvé.
La morale de cette petite histoire:
DES FOIS ON A DES BOUTONS